Tout d’abord, il s’agit d’un travail en rapport avec le centre de données Google à Saint-Ghislain en Belgique , qui est le lieu de confinement que j’ai choisi pour ce projet. En cherchant ce lieu sur le site « what3words » , je suis tombée sur trois mots qui sont « rapprochons, existons et possesseur ».
Ensuite, concernant la description des différentes pages de ce site, lorsqu’on arrive sur la page d’accueil, nous voyons une vidéo montrant des chiffres binaires et des codes informatiques, nous voyons aussi le titre de ce travail qui est « un monde sans limites » et trois liens qui permettent d’accéder aux différentes pages, ceux-ci sont écrits en blanc et dans un style « robotique ». Les trois liens sont mis à l’envers et lorsqu’on les survole ils se tournent dans le bon sens. Nous pouvons également voir juste en dessous du titre et des trois liens, un audio, celui-ci joue le son de quelqu’un qui tape sur son clavier. Sur la deuxième page du site, s’appelant « Existons », on voit le verbe « exister » conjugué dans différents temps. Chaque mot alternant du noir au blanc est un lien qui nous mène vers un réseau social, lorsqu’on survole ceux-ci avec notre souris, ces liens s’agrandissent et clignotent. On peut de plus, voir une barre de navigation se situant en bas de l’écran dans lequel il y a les différents liens menant aux différentes pages du site. Sur la troisième page du site, s’appelant « Rapprochons », on peut voir une vidéo en fond d’écran, montrant un tunnel de codes qui bouge vite. On peut également voir au centre de notre écran, un rectangle noir dans lequel il y a écrit en vert dans un style « robotique » cinq mots définissant nos cinq sens (toucher, regarder, écouter, goûter et sentir). En dessous de chaque mot, il y a un élément. En dessous du mot « toucher », il y a une boîte verte décorée d’un bord formé de petits points blancs dans lequel il est écrit en blanc le mot « clic ». Le mot « clic » est un lien qui nous dirige vers une page de jeux en ligne. Lorsqu’on survole le mot « touche » et la boîte « clic », ceux-ci changent de couleurs et de taille. En dessous du mot « regarde », il y a une vidéo montrant différents paysages. Lorsqu’on survole le mot « regarde » et la vidéo, ils bougent. Sous le mot « écoute », il y a un audio qui nous joue différents bruits de la nature. Enfin, en dessous de la phrase « goûte et sens », il y a une image noir et blanc qui se met en couleur lorsqu’on la survole avec notre souris. Cette image nous mène vers un lien qui nous montre des recettes de cuisine différentes.
Pour terminer cette description, sur la dernière page du site, s’appelant « Possesseur », on peut voir un jeu de « div » dans une « div » dans une « div », alternant du noir au bleu, lorsqu’on survole cette page, les couleurs bleues deviennent noir. Au fond, au milieu de l’écran, il y a écrit en tout petit « sans limites » en blanc et dans le même style « robotique » que le style d’écriture que l’on retrouve sur les précédentes pages du site. « Sans limites » est un lien qui s’agrandit lorsqu’on le survole et nous dirige vers le site de navigation Google.
En premier lieu, en réfléchissant au confinement et plus précisément à ce qu’on faisait pendant l’isolement, et en m’inspirant de l’œuvre de Caroline Delieutraz « Deux visions », je me suis rendu compte que l’on utilisait beaucoup internet pendant cette période et que l’on n’est pas confiné dans le monde virtuel, mais dans notre monde réel. C’est à dire, pendant cette période de confinement, on a des règles à respecter, à savoir, on ne peut pas voir nos amis, famille, on ne peut pas voyager, on ne sait pas faire toutes nos activités… mais ces règles s’appliquent pour notre monde réel, mais pas dans le monde virtuel. En tenant compte de cette réflexion sur le confinement, je suis arriver à la conclusion que mon lieu de confinement se trouverait dans le centre de données de Google en Belgique, c’est à dire au coeur de l’internet et des données informatiques.
Quant à la création de ce site, les trois mots qui sont « rapprochons, existons et possesseur » que le site « what3words » m’a donné m’ont beaucoup inspiré. En effet, l’intention première et générale de ce site web est que lorsqu’on explore celui-ci, l’utilisateur se sent hypnotisé et dominé par ce monde virtuel. Ensuite, ce site web représente un parcours, et montre les différentes étapes pour démarrer dans ce monde virtuel qui sont « existons, rapprochons et possesseur ». Ainsi, lorsque l'utilisateur arrive sur la page « Existons », il créé en premier lieu, son identité et montre qu’il existe grâce à l’utilisation de réseaux sociaux. En deuxième lieu, lorsqu’il arrive sur la page « Rapprochons », il se retrouve face aux cinq sens, il a le choix de choisir ce qu’il veut faire, si il veut toucher de choses en jouant à des jeux en ligne, s’il veut regarder des paysages, s’il veut écouter le son de la nature, ou même imaginer le goût ou l’odeur des différentes recettes. Et finalement, lorsque l’utilisateur arrive sur la dernière page, c’est qu’il est prêt à découvrir ce monde sans limites et à être libre. Ce site a également été créé en vue que l’utilisateur se rapproche le plus possible de la réalité, et qu’il constate que le monde virtuel (qui est un monde sans limites) à plus d’avantages que le monde réel (qui est un monde dans lequel il y a des limites).
Pour conclure, les couleurs de ce site restent dans les tons que l’on peut retrouver dans le code informatique, le style d’écriture se trouvant sur toutes les pages du site fait penser au monde informatique et robotique, les effets de survol interagissent avec le lecteur, les vidéos et la mise en page hypnotisent le spectateur, tout cela a été crée de sorte que l’utilisateur se sente totalement immerger dans un monde virtuel.
Tout d’abord, j’imagine présenter ce site à l’exposition « artiste et robots » qui a eu lieu en 2018 au Grand Palais à Paris, car cette exposition parlait beaucoup de la technologie et montrait ce que les artistes pouvaient faire avec cela. De plus, j’imagine ce site sur un ordinateur dans la même salle d’exposition dans laquelle se trouve l’œuvre « Reflexão#2 » de Raquel Kogan, pour que l’on soit entouré de codes binaires.